Si vous aimez les histoires d’elfes et de dragons, de magies et de mystères, alors vous aimez la fantasy.
Si vous aimez les histoires d’amour, alors vous aimez la romance. Si vous aimez les deux, et bien ce qu’il vous fait, c’est de la romantasy !
Le terme « romantasy » est une contraction de deux mots anglais : « romantic » et « fantasy ». On pourrait croire que tout est dit dans ce mot, et pourtant !
Il est important de noter que la romantasy ne concerne pas que les romans, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Ce terme s’applique à toute œuvre de romantic fantasy : romans, BD, séries, films… Nombre de ces œuvres se transforme en série. C’est l’une des caractéristique de la fantasy, d’ailleurs : les histoires sont compliquées, semées d’embûche, et souvent longues.
A l’instar du Seigneur des Anneaux, qu’on ne présente plus, l’histoire des romans de fantasy est centrée sur le lore et la quête. Tokien est d’ailleurs un maître du lore (qu’on aime ou non la foison de détails présent dans ses romans) et l’objectif de mener l’anneau à la Montagne du Destin est la meilleure définition d’une quête que l’on puisse trouver.
Rien de tout ça dans une romantasy. Bien sûr, les personnages vivent dans un monde de magie peuplés d’être mystiques, mais les quêtes y sont rares. Parce que dans la romantasy, l’histoire d’amour y est centrale. Prenons l’exemple d’Aragorn et Arwen… Leur romance est présente dans les romans de Tolkien, mais elle n’est qu’un élément parmi tant d’autres du monde et n’a aucune incidence sur le déroulé de l’histoire.
A l’inverse, des œuvres telles que Fourth Wing, de Rebecca Yaros, intègrent le monde autour de la romance elle-même, ou est-ce l’inverse ? En tout cas, le monde qui les entourent, avec ses dragons, est essentiel au bon déroulement de l’histoire.
Pas de romantasy sans romance. Mieux : pas de romantasy sans que la romance soit la composante essentielle de l’histoire. Bien sûr, elle peut s’intégrer à une histoire plus grande, plus complexe, mais les relations amoureuses sont bien le second élément essentiel à ces histoires.
Prenons Lore Olympus, de Rachel Smyth. Ici, le monde fantastique est celui des divinités grecques modernisées. Chaque personnage à son plan, ses objectifs, ses écueils à franchir, qui s’intègrent dans le lore lui-même : les infidélités de Zeus, l’immondice d’Apollon, la puissance d’Hera… Tout cela sert l’histoire, et surtout l’histoire d’amour. Tout est fait pour compliquer la romance des héros, mais aussi pour les rapprocher un peu plus à chaque pas.
Il semble évident de parler de personnages « forts », car une bonne histoire ne peut vivre sans eux. Toutefois, il est à préciser que le style romantasy aide beaucoup à mettre en avant des personnages féminins confrontés à des épreuves inimaginables pour le commun des mortels. Ces femmes sont fortes, physiquement et/ou moralement.
Je suis partagée sur cette vision de la femme et je pense que cela dépends de l’œuvre. Par exemple, Lors Olympus met en scène une Perséphone qui a souffert et qui se remet doucement de ses blessures, d’une façon plutôt crédible. En cela, je vois une sorte d’empouvoirement.
En revanche, son histoire tourne essentiellement, si ce n’est aucunement, autour de sa sexualité et de sa relation avec Hadès. Là, on peut se demander si elle ne rentre pas dans un schéma stéréotypée de la femme, pour laquelle la vie tourne autour de l’homme qu’elle aime. Tout l’inverse de l’empouvoirement, donc.
sources : https://booksterious.com/blogs/actualites/romantasy-tout-savoir-sur-ce-genre-litterairehttps://www.fyctia.com/blog/articles/869https://leclaireur.fnac.com/article/cp62760-tout-savoir-sur-la-romantasy/