Vous avez aimé Vingt milles lieux sous les mers ? La planète au trésor ? Wild wild west ? Alors, peut-être que le steampunk est fait pour vous.
Apparut à la fin du 20ème siècles, le steampunk est un genre encore tout récent. Les œuvres de Jules Verne n’en font pas officiellement partie, peut-être parce que le mot a été créé et popularisé par trois auteurs en 1987. Ils avaient pour but de différencier leurs propres œuvres de la science-fiction « classique » et d’un autre style : le cyberpunk (que je maitrise beaucoup moins). Tim Powers, James Blaylock et K.X Jet ont rendu ce terme et ce style plus populaire en écrivant respectivement Les voies d’Anubis, Homonculus et Morlock Night.
Le steampunk est un genre qui combine esthétique et style d’écriture.
L’esthétique est primordiale dans le genre steampunk, que ce soit dans des œuvres visuelles comme les films ou les BD, ou qui font appel à notre imagination comme les romants. On y retrouve une technologie à la fois ancienne et futuriste, qui fonctionne généralement à vapeur (mais l’usage de l’électricité n’est pas entièrement exclu). L’aspect mélange des engrenages, des rouages avec des matières telles que le cuivre, l’acier et le cuir. Ceci contribue à l’aspect « ancien » des créations, qui sont également futuriste dans leur usage. Pour un peu d’aide visuelle, je vous propose Lady méchanika, magnifique comics à l’aspect et aux technologie purement steampunk.
On peux y ajouter un certain type d’armement : des fusils et des pistolets anciens, courts et qui produisent beaucoup de fumée lorsqu’on tire, par exemple.
Le style steampunk se retrouve également dans l’habillement des personnages. En effet, il possède une certaine ambiance victorienne, avec des femmes corsetées, munies de robes imposantes et de petits chapeaux, ainsi que des hommes a redingote et hauts-de forme. Tout ceci créé une ambiance particulière et unique.
Le steampunk ne se suffit pas à lui-même. En effet, les inventions et l’habillement sont des rouages d’une histoire plus grandes. Ainsi, si l’humour est une constante, les œuvres steampunk peuvent tout autant être de la romance pure que du policier ou même, parfois, de la fantasy. Ainsi, même le monde de Sherlock Holmes y fait une incursion, notamment avec Une étude en soie d’Emma Jane Holloway, et on peut retrouver des vampires et des loups-garou chez Gail Carriger avec Le Protectorat de l’ombrelle. On a même pu y rencontrer des zombies dans New Victoria, de Lia Habel).
Et maintenant, on peux y retrouver des relectures de conte de fées, notamment celui de la petite sirène, en cliquant directement sur la photo :